Lyon25 — 28 mai
NS Lab donnera la parole à des artistes mobilisé·es, à des scènes en luttes, de l’Est du continent européen jusqu’au Brésil.
Co-organisé par le festival Nuits sonores, des penseur·euses, journalistes et activistes, offriront des clés de compréhension des grands défis auxquels le monde fait face : indépendance, écologie, migrations, guerre en Ukraine, égalité des genres...
En prise à l’actualité et aux mouvements de fonds qui traversent les scènes artistiques contemporaines, NS Lab veut être un espace de dialogue, un lieu de rencontre et d’empowerment qui s’inscrit dans une vision à rebours d’une culture dépolitisée, imperméable à son environnement, purement hédoniste.
NS Lab
rencontres, panels, workshops, formations & performances artistiques

édito
Dans les ruines de Marioupol et les rues de Kyiv, des citoyen·nes – parfois des musicien·nes, graphistes, acteur·rices culturel·les — prennent les armes pour défendre l’indépendance et la souveraineté de leur pays. Des clubs, lieux culturels, restaurants se transforment en base arrière logistique pour soutenir la résistance à l’invasion russe, défendre un idéal de liberté et de pluralisme, un attachement à l’Europe.
Des millions de personnes sont contraintes à l’exil, rejoignant tant de personnes réfugiées d’autres régions du monde, fuyant la guerre ou le désespoir.
Comment programmer nos lieux et événements culturels dans un tel contexte ?
À l’heure du retour de la guerre en Europe et du tragique de l’histoire, de la montée des autoritarismes et des replis identitaires, d’un capitalocène dont les effets s’éprouvent sur toute la planète et de l’urgence climatique… Jamais la question du rôle de nos espaces de programmation artistique et de débat public, de la fonction des plateformes que nous nous efforçons de construire pour relier artistes, activistes, philosophes, et médias européens ne s’est posée avec une telle acuité.
Comment faire de ces espaces temps des moments « utiles » à nos générations qui ont grandi, à tort, dans l’illusion d’une fin de l’Histoire postérieure à la Chute du Mur et du rideau de fer, et font face à des défis colossaux ?
Comment nos moyens d’actions culturels, outils et ressources, ceux d’un festival de musique, d’un forum de débat d’idées, d’un incubateur de médias, d’un réseau et de coopérations européennes, peuvent-ils rendre compte de réalités plurielles au sein d’un monde fracturé, produire de l’intelligence collective, des modèles alternatifs, de la solidarité, des incitations à l’action ?
Avec le nouveau programme NS Lab, Nuits sonores et European Lab entendent reposer avec force cette question, tout en réaffirmant le rôle majeur des club cultures, du dancefloor et plus globalement du secteur culturel indépendant dans les transformations sociales et culturelles contemporaines.
NS Lab donnera la parole à des artistes mobilisé·es, à des scènes en luttes, de l’Est du continent européen jusqu’au Brésil. À des penseur·euses, journalistes et activistes, pour offrir des clés de compréhension des grands défis auxquels le monde fait face. En prise à l’actualité et aux mouve-ents de fonds qui traversent les scènes artistiques contemporaines, NS Lab veut être un espace de dialogue, un lieu de rencontre et d’empowerment qui s’inscrit dans une vision à rebours d’une culture dépolitisée, imperméable à son environnement, purement hédoniste.
Pendant 4 journées, ce programme proposera aux festivalièr·es une nouvelle expérience —complémentaire des Days et de A night with…, le programme nocturne de Nuits sonores — à Lyon Confluence, entre Hôtel71, maison d’Arty Farty mais aussi incubateur média et hub créatif, HEAT, food-court et lieu de convivialité et les Halls et le forum d’H7, lieu dédié à l’innovation numérique.
Avec NS Lab, le débat d’idées, la transmission et le témoignage viennent augmenter la programmation musicale de Nuits sonores par des rencontres, interviews, workshops, panels de discussion, conférences-écoutes, plateaux-radios, performances artistiques, formations et masterclasses, prises de parole.
Au cœur de Nuits sonores, NS Lab est une plateforme de visibilisation et de réflexions sur des luttes en cours. Une caisse de résonance et un lieu de connexion entre communautés locales et personnalités culturelles européennes. Un espace collectif pour ne pas rester seul·es face au tragique de l’Histoire. Un événement pour (re)mettre de la parole politique au cœur de l’arène artistique.
25 — 28 mai
Nuits sonores et European Lab présentent NS Lab ✊
Pendant 4 journées, ce programme proposera aux festivalièr·es une nouvelle expérience, complémentaire des autres programmes de Nuits sonores : rencontres, panels, workshops, formations & performances artistiques seront au rendez-vous chaque jour de 14h00 à 00h00 entre Hôtel71, H7 et HEAT.
Les grandes lignes du programme :
14h00—20h30 :
panels, rencontres & conférences-écoute
20h30—00h00 :
dj sets
NS Lab est une plateforme de visibilisation et de réflexions sur des luttes en cours, qui donnera la parole à des artistes mobilisé·es, à des scènes en luttes, de l’Est du continent européen jusqu’au Brésil.
Au centre des discussions, une question principale : comment nos moyens d’actions culturels, outils et ressources, peuvent-ils rendre compte de réalités plurielles au sein d’un monde fracturé, produire de l’intelligence collective, des modèles alternatifs, de la solidarité, des incitations à l’action ?
Les lieux
Programmation
- Mer. 25 mai 2022
- Jeudi 26 mai 2022
- Vendredi 27 mai 2022
- Samedi 28 mai

Penser et créer un projet de coopération en faveur des artistes migrant·es, du local à l’international
Le workshop permettra également de donner des clefs de compréhension et de compétences pour identifier les besoins et monter un projet de coopération culturelle sur l’inclusion des artistes en exil visant les structures culturelles. Comment faire le lien entre des contextes nationaux et une thématique transnationale telle que l’exil et la migration ? Comment penser l’impact d’un projet européen pour qu’il puisse servir le développement d'initiatives au niveau territorial / local ?En partenariat avec L’atelier des artistes en exil
L’atelier des artistes en exil (aa-e) se donne pour mission d’identifier des artistes en exil de toutes origines, toutes disciplines confondues, de les accompagner en fonction de leur situation et de leurs besoins, de leur offrir des espaces de travail et de les mettre en relation avec les réseaux professionnels (français et européen), afin de leur procurer les moyens d’éprouver leur pratique et de se restructurer. Aura Burzynski (L’atelier des artistes en exil,FR)

Conférence-écoute : Nicola Cruz
Chaque début d'après-midi de NS Lab, un·e artiste de la programmation de Nuits sonores ou une personnalité du secteur artistique partage et commente ses influences musicales à HEAT. Une heure pour se plonger dans ses bacs de disques ou ses collections mp3, et une autre manière d'appréhender une sélection musicale, commentée et remise dans son contexte.Entre passé et présent, sonorités organiques et électroniques, local et global : c’est dans une constante dualité que l’univers de Nicola Cruz trouve son équilibre. Le producteur équatorien convie les rituels, les rythmiques et les instruments issus des traditions musicales sud-américaines pour déployer une musique teintée de spiritualité, où l’electronica rencontre le sitar, le siku et le balafron. Un voyage passionnant entre l’ancestral et le contemporain.

La création musicale, terrain de métissage des subjectivités
Dans un contexte géopolitique actuellement tendu, de l’Afghanistan à l’Ukraine, des migrant·es de la Méditerranée aux déplacé·es climatiques, les migrations, qu’elles soient choisies ou subies, sont un fait social et un enjeu majeur de notre époque. Comment retranscrire un processus social, politique, philosophique comme celui des migrations au sein d’une création musicale ? Comment traduire le déplacement, le pas de côté, le croisement à la fois géographique et culturel ? En mobilisant l’intersubjectivité, c’est-à-dire la capacité à considérer la pensée d’autrui dans sa faculté de juger, la musique permet de déconstruire les stéréotypes liés aux migrations et exprimer les nuances des identités plurielles.
Bawrut (artiste, IT)
Diana Azzuz (artiste, UA)
Mous Bahri (artiste, LB) Paloma Colombe (artiste, FR & DZ)
Modération : Amine Metani (Shouka, FR)

Comment les médias racontent les migrations
Comment les mouvements de population, internes au continent africain (les plus importants) et aux frontières de l’Europe, sont-ils rapportés par les médias ? Par qui sont-ils produits, comment sont-ils perçus ? Autre enjeu : comment des personnes en situation de migration ou qui l’ont été peuvent-ils (re)prendre la main sur leurs propres récits en produisant des contenus médias voire en créant leur média, comme Guiti News ?
Cela suppose, notamment, d’accueillir et accompagner les journalistes réfugiés à poursuivre leur métier malgré les obstacles, dont la barrière de la langue, et la précarité.
Autres partenaires : Fondazione Giangiacomo Feltrinelli (IT), SOS Racismo Gipuzkoa Asociacion (ES), Agora Europe (FR), Amel France (FR), Universiteit Maastricht (NL)
Francesca Spinelli (VoxEurop, IT) Abdessamad AIT AICHA (Maison des journalistes, FR) Haifa Mzalouat (Inkyfada, TN) Hajar Drissi (Guiti News, FR) Modération : Philippe Couve (Samsa, FR)
Radio Lab
Gabber Modus Operandi
Dj-sets
Chicas Buraque b2b DJ PAPINI
Yucca Mü

Vers de nouvelles pratiques de programmation
Le workshop, ouvert aux professionnel·les, propose de repenser la façon dont ces organisations composent leurs programmes, en décentrant et désoccidentalisant leur regard et leur approche, dans une perspective inclusive et davantage représentative de la diversité de la scène artistique contemporaine.The eastbloc antifascist sound alliance est une initiative communautaire créée autour du désir de mettre en relation des artistes travaillant autour du son et des cultures électroniques en Europe de l'Est et dans la diaspora des anciens territoires du bloc de l’Est.Black Artist Database (anciennement connu sous le nom de Black Bandcamp) est une plateforme communautaire hébergeant une multitude de labels, d'artistes, de producteurs et de groupes internationaux appartenant à des personnes noires. Cette base de données offre un moyen facile de rechercher, de filtrer et de soutenir directement la production créative des artistes noir·es du monde entier. La base de données est un travail en cours de constitution, entretenu par des bénévoles et des administrateur·ices rémunéré·es.
Niks (Black Artist Database, UK) M (The eastbloc antifascist sound alliance, CZ)

Conférence-écoute : Deena Abdelwahed

Contre-culture brésilienne : électronique, incandescente et politique
En 2021, plus de 300 personnes LGBTQIA+ ont été tuées dans le pays et à Rio de Janeiro, environ 90% des personnes tuées par la police en 2020 sont des hommes noirs. Dans ce contexte, les musiques électroniques, le baile funk et la techno représentent une réponse directe et contestataire à ce pouvoir en place. Des artistes significatifs viennent nous témoigner comment ces musiques sont le pilier de la contre-culture au Brésil aujourd'hui : dérangeant pour certain·e·s, elles permettent aux sexualités plurielles d’advenir, créent des espaces d’expression et de représentation de la jeunesse noire, queer et non-binaire.
À l’affiche de Nuits sonores 2022, Teto Preto et son collectif Mamba Negra organisent des soirées, au Brésil, où les personnes trans et les drag queens ont des entrées gratuites, à vie. MC Carol quant à elle s’est présentée aux élections pour la représentation de l'État de Rio de Janeiro sur la liste des candidats du Parti communiste brésilien en 2018.
Résolument politique, par ses performances scéniques subversives et son utilisation de la musique forte, puissante, la scène électronique entre en résistance contre le pouvoir en place, promeut la liberté des expressions, des identités et lutte contre le racisme. Elle puise dans ces revendications la force d’un véritable contre-pouvoir dont les modalités d’action divergent radicalement de l’Occident : c’est véritablement la création d’un système parallèle, qui se cherche et s’invente sans arrêt, à travers la performance et l’art.
Teto Preto (artiste, BR) MC Carol (artiste, BR) Alessandra Moura (artiste, BR) Modération : Felipe Maia (BR)

Scènes et club cultures face à la guerre en Ukraine
Car si une minorité déplore la politisation accrue des musiques électroniques, elle oublie que le politique est inhérent aux club cultures. C’est ce que rappelle la journaliste ukrainienne Mariana Berezovska dans une tribune puissante pour le média Resident advisor : l’importance de la place qu’occupait Kyiv juste avant la guerre dans l’imaginaire des clubbeurs et des clubbeuses de toute l’Europe.
La journaliste exhorte alors artistes, acteur·ices culturel et citoyen·nes à prendre leurs responsabilités, à l’heure où des DJs ukrainien·es prennent les armes et des clubs à Kyiv se transforment en refuge. Daniel Jakobson (Club Commission, DE)
Diana Azzuz (artiste, UA)
Mariana Berezovska (Borshch Magazine, UA)
Zviad Gelbakhiani (ICKPA, GE)
Modération : Andra Amber Nikolayi (artiste sonore, RO)

Musique, genre et dynamiques de pouvoir
Les normes de genre se font normes professionnelles : alors que les élèves de l'enseignement supérieur culturel sont majoritairement des femmes, elles ne représentent qu'à peine la moitié des effectifs dans la culture et sont souvent cantonnées à exercer des métiers supports : adjointes de direction, ressources humaines, administratrice de production et de communication, plutôt que la direction artistique et la programmation. Des *digger*s aux DJ en passant par les programmateur·ices de festival ou de radio, l'expertise musicale est souvent réservée aux hommes. Quels sont les freins qui empêchent encore l'accès massif des femmes aux postes de direction, de stratégie et de décision ? Pourquoi les genre masculin, souvent cis et blanc, continue-t-il à être considéré de manière systémique le garant de la tendance et du bon goût en matière de musique ? Face à ce constat, de plus en plus de dispositifs correctifs émergent pour dégenrer l'industrie, tels que les programmes d'accompagnement et de mentorat, mais aussi les nombreux réseaux féminins et de minorisés de genre structurés par métiers, esthétiques ou territoires.
Les intervenantes partageront leur expérience et expertise, pour désacraliser le « boys club », valoriser les compétences des métiers de l’ombre, et rétablir l'équilibre du pouvoir.
Claudia Courtial( Les Canutes, FR) Laurie Hagimont (sociologue, FR) Claire Morel (shesaid.so France, FR) Elodie Vitalis (Venus Club Agency, FR)

Radio Lab
Meuko! Meuko!
Dj-sets
Diana Azzuz
Diapasøn
Farah

Atelier impact(s) - Vers une méthode concertée d’évaluation des impacts environnementaux, sociaux et territoriaux du secteur de la musique
Gwendolenn Sharp (The Green Room, FR)
Maxime Faget (Fairly, FR)

Workshop journalisme avec RA
De nos jours, il est relativement facile de s'impliquer : Les compétences peuvent s'acquérir de manière autodidacte, les rédacteurs·ices et les artistes sont plus facilement joignables. Mais être journaliste requiert une expertise dans au moins deux domaines : la musique et l'art de l'écriture, ainsi qu'une forte ténacité pour suivre une histoire.
Au cours de cet atelier, Whitney Wei, rédactrice en cheffe de Resident Advisor, et Chloe Lula, rédactrice en cheffe, vous apprendront comment présenter un projet, ce qu'il faut pour écrire un article convaincant, et répondront à vos questions sur le journalisme musical en tant que carrière viable.
Veuillez noter que les places sont limitées et que la préinscription est obligatoire.
Whitney Wei (Resident Advisor) Chloe Lula ( Resident Advisor,DE)

Conférence-écoute : Paul Georg
Paul Georg (Standard Deviation, UA)

Écologies sonores : Vinyle, streaming et culture matérielle de la musique
Leticia Trandafir (artiste,FR)
François Ribac(compositeur,FR)
Guillaume Heuguet (Audimat Éditions, FR)
Modération: Jean-Hugues Kabuiku (Bellona Magazine, FR)

#StopEACOP, récit d’un activisme planétaire
Le projet d’oléoduc géant EACOP du pétrolier français Total prévoit de traverser l’Ouganda et la Tanzanie, dont une vaste aire naturelle protégée, et a d’ores et déjà déplacé plus de 100 000 personnes.
Partie d’Afrique, la mobilisation @StopEACOP s’est déployée en France puis en Europe et dans le monde grâce à une campagne orchestrée par Make.sens, 350.org et relayée par des activistes climatiques comme Camille Étienne. Elle s’est amplifiée quand Total a peiné à prendre ses distances avec la Russie, reliant lutte pour le climat et contre les énergies fossiles qui financent la guerre.
À NS Lab, les artisans de cette mobilisation font le récit de cette nouvelle modalité d’activisme qui connecte les enjeux, croise les réseaux, mobilise la jeunesse et obtient des résultats ! Christian Vanizette (makesense.org, FR)
Stacy Algrain
Baraka Lenga (Scientifique spécialiste du changement climatique, TZ)
Clément Lopez (Journaliste chez Engrainage, média d'information militante et écologique, FR)
Modération : Paloma Moritz (Journaliste, FR)

Radio Lab
Alexandre Monnin
Nite Fleit

Dj-sets
Neskeh
MarsO10C
Aliana

Conférence-écoute : Olivier Cachin

Baltes, Finlandais·es, Polonais·es : des artistes à l’arrière proche de la guerre
Une invasion russe, cela veut dire l’effacement des cultures actuelles et patrimoniales locales. On le voit en Ukraine où de manière systématique, les musées, galeries, bâtiments remarquables et lieux d’arts sont pillés ou détruits. Le sentiment d’insécurité dépend de la proximité de la frontière russe. On ne se rend absolument pas compte en France, en Espagne ou en Irlande de ce que vivent nos voisins européens en Pologne, en Finlande ou dans les Pays Baltes. Nos yeux sont tournés vers la première ligne du conflit ukrainiens, ses drames, mais nous ne regardons que peu ce qui se passe dans ces arrières proches.Au travers de cette rencontre nous entendrons l’investissement incroyable de ces pays, de leurs acteurs culturels, de leurs artistes, toutes disciplines confondues, pour aider la population ukrainienne. Nous entendrons leur position vis à vis des artistes russes et débattrons de ce sentiment de plus en plus répandu de relatif « abandon » de leurs pays par l’Europe non frontalière avec la Russie.
Que l’on ouvre des pistes pour resserrer les liens, en ce moment critique, où il est primordial de montrer que nous sommes unis et forts.
Kadi-Ell Tähiste (Kai Art Center and Estonian Contemporary Art Development Center, EE)
Antti Nylén (écrivain, FI)
Paulina Żaczek ( Granko Agency, PL)
Moderation : Arnaud Contreras (journaliste, FR)

Raphaël Glucksmann face à la rédaction du Grand Continent
Un réveil géopolitique de l’Europe ?
Raphaël Glucksmann est l’auteur de plusieurs essais dont Lettres à la génération qui va tout changer (éditions Allary). Il signera ses ouvrages à l’issue du débat. Le premier volume papier de la revue Grand Continent est paru au printemps chez Gallimard sous le titrePolitiques de l’interrègne.
Gilles Gressani(Le Grand Continent, IT)
Ramona Bloj(GEG, FR)
Elena Maximin (Le Grand Continent, FR)
Mathéo Malik (Le Grand Continent, FR)
Raphaël Glucksmann (député Européen, essayiste, FR)

Conférence Molécule & Alexis Bernier - Brain Performance Mix by The Absolut Company Creation

Dj-sets
GG
Kaynixe
Yannick Merlin
Kaynixe Yanka
Speakers
Alexandre Monnin
Felipe Maia
Alessandra Moura
Amine Metani
Apolline Bazin
Éléna Maximin
Andra Amber Nikolayi
Zviad Gelbakhiani
Paul Georg
NIKS
Elodie Vitalis
Chloe Lula
François Ribac
Daniel Jakobson
Francesca Spinelli
Gilles Gressani
Rooh Savar
Paloma Colombe
Hajar Drissi
M, the eastbloc antifascist sound alliance
Mariana Berezovska
Claire Morel
Gwendolenn Sharp
Philippe Couve
Whitney Wei
Leticia Trandafir
Mous Bahri
Mathéo Malik
Ramona Bloj
Bawrut
MC Carol
Teto Preto
Claudia Courtial
Laurie Hagimont
Aura Burzynski
Haïfa Mzalouat
Jean-Hugues Kabuiku
Diana Azzuz
Christian Vanizette
Guillaume Heuguet
Partenaires






